Le diamant nu
Parce que plus que jamais “Less is more”.
Le diamant naturel à 360°
Comment cette idée de présenter les diamants sans les sertir vous est-elle venue ?
Cette question revient souvent au fil de nos rencontres et elle est importante car elle touche à la genèse même de LA BRUNE & LA BLONDE.
L’inspiration, le tout début, le moment où l’étincelle se crée … est venu d’un simple geste, d’un geste pourtant mille fois répété et parfaitement maitrisé, celui de l’ouverture d’un pli à pierres de diamantaire.
Qui n’a en effet pas retenu son souffle en ouvrant un pli à pierres et en y découvrant des diamants non montés, visibles sous tous les angles, et dont chaque facette joue avec la lumière ?
C’est ce moment de grâce qui nous a poussé à imaginer une autre façon de sertir les diamants pour mieux les montrer.
Le serti classique (serti griffe ou serti clos) empêche d’en voir le profil et la culasse, dont la vision est pourtant tout aussi magique que celle de la table.
La solution jaillit alors d’une idée sacrilège : percer le diamant.
Le percer pour mieux le montrer à 360°, pour que la lumière circule mieux à l’intérieur, et pour le libérer du poids d’or du serti classique qui le fige.
Car les diamants nus de LA BRUNE & LA BLONDE frissonnent, tremblent, bougent.
LE DIAMANT NU est la signature de LA BRUNE & LA BLONDE, son ADN.
Les diamants achetés par LA BRUNE & LA BLONDE respectent le Processus de Kimberley qui établit des règles commerciales strictes entre pays signataires et bannit les régions où le trafic de diamants participe au financement des conflits armés. Les diamants LA BRUNE & LA BLONDE proviennent ainsi de sources légitimes non impliquées dans le financement de conflits armés et en conformité avec les résolutions des Nations Unies.
LA BRUNE & LA BLONDE certifie par conséquent que ses diamants :
- sont « conflict free »,
- n’ont pas été traités, ni améliorés artificiellement,
- et ne sont pas des diamants de synthèse.
Dans une démarche d’exemplarité et de transparence, les diamants naturels LA BRUNE & LA BLONDE sont achetés auprès de diamantaires certifiés RJC. Le RJC est une organisation certifiante créée pour promouvoir les pratiques responsables en matière d’éthique, d’environnement et de conditions de travail au sein de la chaîne d’approvisionnement de la joaillerie en diamants (mais aussi en métaux précieux).
En tant que membres certifiés RJC, ces diamantaires s’engagent à intégrer des considérations éthiques, sociales, environnementales et relatives aux droits de l’homme dans leurs activités quotidiennes.
Les 4C
Le diamant.
Une pierre rare, sublime, hypnotisante.
Pourquoi ? Pourquoi le diamant plus qu’aucune autre pierre a scellé tant de déclarations d’amour ? Pourquoi le diamant comme symbole de la vie éternelle ? de pureté ? de puissance ? … de perfection ? Pourquoi depuis la nuit des temps, le diamant fascine-il autant ?
Parce que de toutes les gemmes produites par notre planète, il est de loin la plus « magique ». Une magie qui s’explique par des propriétés physiques et chimiques incroyables faisant de lui entre autres, la pierre la plus dure (10/10 sur l’échelle Mohs) et celle qui (grâce à l’intervention de la main de l’homme) a le plus d’éclat (on parle d’éclat adamantin).
Néanmoins, pour juger « objectivement » chaque diamant, un système de gradation internationalement reconnu a été mis au point et permet de le classifier et d’en déterminer la valeur monétaire. Ce système s’articule autour de 4 critères. On parle des 4C.
C pour Cut (taille)
C pour Carat (poids)
C pour Colour (couleur)
et C pour Clarity (pureté)
Beaucoup de « C » pour cette pierre constituée de carbone pur et dont, par conséquent, la formule, ramène aussi à cette même lettre.
La taille
Ce premier critère est le seul qui résulte du travail et du savoir-faire des hommes. Il est majeur car la brillance d’un diamant dépend de la qualité du travail de taille.
Tailler un diamant revient à révéler sa brillance, son scintillement et son feu. Le travail du lapidaire est donc celui d’un charmeur de lumière.
Parfaitement taillé, le diamant fonctionne comme un miroir, il capture la lumière et la réfléchit jusqu’à la renvoyer par la couronne. Chaque facette doit donc être taillée avec une extrême précision pour révéler tout le potentiel de brillance de la pierre.
Le diamant rond à 57 facettes ou “taille brillant” est le plus répandu. Mais il existe plus de 350 tailles de diamants, les plus connus étant les tailles Coeur, Princesse, Poire, Marquise (inventée pour la Marquise de Pompadour, maitresse de Louis XV qui souhaitait rendre hommage à la forme parfaite de sa bouche), Emeraude, Ovale, Coussin…
Enfin, une fois la pierre taillée, deux facteurs essentiels interviennent : son poli et sa symétrie.
Le carat
Le carat (ct) est l’unité de poids du diamant (à ne pas confondre avec celle utilisée pour les alliages d’or, le karat).
Un carat, noté « 1 ct », équivaut à un cinquième de gramme c’est-à-dire 0,2 gramme.
Si ce critère permet de définir une partie de la valeur de la gemme, il ne peut le faire entièrement à lui seul: il y a bien quatre C ! Voilà pourquoi, deux pierres du même poids n’affichent pas toujours le même prix.
La couleur
La couleur est essentielle pour déterminer la valeur d’un diamant.
C’est pour cette raison qu’une échelle de teintes très subtiles, allant de “D” (diamant d’un blanc glacé exceptionnel – rare à l’état naturel) à Z (diamant d’un blanc virant au jaune) a été établie pour classifier les diamants blancs ou incolores. Plus un diamant est blanc, plus il est rare.
Si la majorité des diamants sont blancs, le diamant existe également dans d’autres couleurs (jaune, rose, bleu, orange …), la plus rare étant la rouge.
La pureté
Les diamants naturels ont été créés par la chaleur et la pression extrêmes des profondeurs de la Terre, sur plusieurs millions (voire milliards) d’années. Ce processus totalement naturel implique que tous les diamants contiennent des inclusions (imperfections internes et externes). Ceux qui en possèdent le moins présentent une meilleure pureté, 4ème critère classé sur une échelle établie par le GIA allant de FL (diamant pafaitement mur ne présentant aucun défaut) à I3 (inclusions visibles à l’oeil nu).
-FL : Flawless (« parfaitement pur »)
Il n’y a pas d’inclusion ou impureté visible même sous un grossissement de 10 fois.
-IF : Internally Flawless (« pureté interne »)
Il n’y aucune inclusion: seulement quelques taches à peine visibles, observables par un évaluateur qualifié sous un grossissement de 10 fois.
-VVS1 et VVS2 : Very Very Small inclusions (« très, très petites inclusions »)
Il y a des inclusions mais ces dernières demeurent difficilement visibles : seulement sous un grossissement fois 10 et, dans des cas très rares, à l’œil nu.
-SI1 et SI2: Small inclusions (« petites inclusions »)
Les inclusions sont visibles sous un grossissement de 10 fois.
-I1, I2 et I3: Imperfect (« Imparfait »)
Les inclusions sont parfaitement visibles que ce soit sous un grossissement de 10 fois mais aussi à l’œil nu. La pierre est plus opaque et manifestement moins brillante.